Le verbe (Nathalie Gauvin)
. Si longtemps je me suis refusée à son appel pressant, son impérieuse urgence qui faisait si fidèlement écho à mon insondable détresse, à l’abysse sans fond où je m’immole. […]
. Si longtemps je me suis refusée à son appel pressant, son impérieuse urgence qui faisait si fidèlement écho à mon insondable détresse, à l’abysse sans fond où je m’immole. […]
. Le temps est venu La lune le soleil en un Notre funeste destin. Peut-être aussi glorieux. Rouge braise la forêt Le ruisseau héberge le blanc Garde-fou ni personne Moment […]
Il lavera l’affront Ce monde de référence Il reniera se déférence Envers la figuration Ce qu’elle est, terre et ciel Une superficialité Étouffée par le poivre et le sel D’une […]
. Je rends ici hommage à Éric Roger, auteur du recueil de poésie LA PLUIE DE LA MORT. Tu es toi et tu es parfait ainsi…. Ne change pour personne […]
. Elle quitte la loge Au passage Le rideau de bulles fushia Chatouille ses tempes Très sage elle attend en coulisse Elle transpire du front Je l’apaise Je fais des […]
. La classe pleine à craquer Les enrhumés derrière en chorale Leur ton donne l’idée de l’apprentissage. La maîtresse pense tant qu’à faire avec brio Aussi bien les faire échouer […]
. Le temps et le sable sont liés et le seront éternellement Depuis les temps anciens, l’humanité mesure le temps Pour ce faire, nos ancêtres n’ont-ils pas inventé le sablier […]
. Foi de ma jeunesse Source de mon ivresse Toi, mon axe divin Je ferai de toi cent fois mon verre de vin Tu étanches ma soif, gloire à toi […]
. Au 98 boulevard des Chênes Trois-cents mètres de la digue Colmatée l’été dernier Déjà un an Au petit matin entre trois et quatre heures Je bois un kombucha au […]
. L’existence, toute prométhéenne, se montre malgré tout réticente à faire cadeau Elle qui te susurre des mots aux forts reliefs, semble t’enjoindre à brûler les rameaux De riches parfums […]