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Plaine incertaine de nos longues courbes lointaines
S’étale au croisement croissant de nos traites trahisons
Blême la plaine s’engouffre sous le décolleté saisonnier
Des sons puissants du vent morcellent le menuet des tentations
Frileuse la relation accentue nos manies molles mitaines
Le lit se tue de dire nos envies, et le silence tisonnier
Trace l’entracte qui perdure vers la dure rupture
Si les feuilles s’effeuillent, le printemps revient porteur
Une poigné de sable des morceaux du cœur recouvre l’aventure
Marque les traces en bandoulière de notre timide enviable futur