La mer (Nathalie Gauvin)
. Et la mer était blanche Écumant d’une rage Qui s’était fait tourmente À tous les vents du large Déchirant des orages À profaner ces temples Que ta voile contemple […]
. Et la mer était blanche Écumant d’une rage Qui s’était fait tourmente À tous les vents du large Déchirant des orages À profaner ces temples Que ta voile contemple […]
. Si des affres de la tourmente Je crois que j’ai franchi le pire Il reste tant à rebâtir Est-il un port où jeter l’ancre? Des eaux qui ne me […]
Si la sensibilité et la vulnérabilité des êtres sont les pierres d’assises de la poésie, elles sont aussi les tendons d’Achille de la vie… (Nathalie Gauvin) . Un jour, te […]
. Qui se souviendra de nous, Aux confins de l’univers? Duquel de nos rêves fous Survivra la lumière? Pour qu’au-delà de tout, L’espoir qui nous enivre Réinvente après nous Des […]
. Un destin qui vous nargue Comme ces mers étales Que ceignent de saphirs Des eaux de cristal Où feignent de mourir Et le vent et la vague Et l’haleine […]
. Toi qui n’es plus…je sais où tu étais… Tu étais des profondeurs de ces longues nuits qui n’en finissent pas, et qui, inlassablement, s’habitent du chagrin qui fait l’Homme. […]
À monsieur Serge Thériault et à tous ceux qui souffrent de dépression . Je connais bien ce mal infâme qui vous ronge, pour l’avoir, hélas, moi aussi courtisé de trop […]
. Création Elle perçut en son sein Le tressaillement ténu de l’improbable. Ce tout premier instant La vie à son début Juste un balbutiement. Un fragment d’avenir Contenu dans un […]
. Quand j’ai eu mal de vivre Peur de mes lendemains Que des forêts de givre Pour unique jardin De saisons à poursuivre Que celles du chagrin Qu’une page à […]
. Vois, mes yeux sont flétris De t’avoir tant pleuré Comme un fleuve tari Dont le lit s’est gercé Je m’enfante de rides Et de sillons creusés À même ce […]