La mer (Nathalie Gauvin)
. Et la mer était blanche Écumant d’une rage Qui s’était fait tourmente À tous les vents du large Déchirant des orages À profaner ces temples Que ta voile contemple […]
. Et la mer était blanche Écumant d’une rage Qui s’était fait tourmente À tous les vents du large Déchirant des orages À profaner ces temples Que ta voile contemple […]
. Le téléphone retentit tard passé minuit Un appel de loin, l’envahissant ne connaît pas Les principes de civilité du combiné Ni le décalage et ses rouages L’importun, importune le […]
. Si des affres de la tourmente Je crois que j’ai franchi le pire Il reste tant à rebâtir Est-il un port où jeter l’ancre? Des eaux qui ne me […]
. Un enfant Solitaire Seul Sans famille Sans logis sans argent Sans port d’attache Ne sait lire Il sait un peu dire des mots de la langue d’ici Certains mots […]
. Tu sembles trouver une étrange joie À fréquenter la douleur et ses émois Celle-ci te confère un pouvoir puissant Qui te semble noble et fascinant Tu nourris une étrange […]
. Couchés sur papier, s’alignent des signes friands d’idéesGriffonnés, abréviés, élidés, rimés, en phrases racéesPrélude au débat, des locutions aux airs ensorcelantsLes mots s’enchevêtrent, tissant le récit du vivant La […]
Si la sensibilité et la vulnérabilité des êtres sont les pierres d’assises de la poésie, elles sont aussi les tendons d’Achille de la vie… (Nathalie Gauvin) . Un jour, te […]
. Les nœuds coulant de l’existence Filet, trappe, collet, calomnie, poison, poudre aux yeux… L’arsenal des camouflages n’en a pas fini de traquer Sophistiqué à souhait vous démantèle Vous attrape, […]
. Qui se souviendra de nous, Aux confins de l’univers? Duquel de nos rêves fous Survivra la lumière? Pour qu’au-delà de tout, L’espoir qui nous enivre Réinvente après nous Des […]
. À l’aube Par une journée d’été J’entends le murmure de la nuit qui fuit Emportant avec elle les dernières particules lumineuses Une ambiance vibrante Comme une vaste allégorie Rive […]