Ode à Jeanne, ma mère (Hélèna Courteau)
. La lumière s’éteint La marche de Jeanne est un glissement de chaussures devenues pierres Une robe sans forme passée sur la chemisette de nuit, tachée d’huile d’olive à la […]
. La lumière s’éteint La marche de Jeanne est un glissement de chaussures devenues pierres Une robe sans forme passée sur la chemisette de nuit, tachée d’huile d’olive à la […]
. Quel destin cruel Que d’être aimée par elle D’abord, elle dit qu’elle me trouve jolie Puis, sans que ça ne lui cause aucun souci Sans penser à ce que […]
. Dis voir, Frida Il s’en passe des choses Au monde de tes cheveux Tant et tant que je n’ose Te demander, onctueux De bien daigner faire voir tes yeux. […]
. Une simple planche traine comme une amante délaisséeRemisée de nœuds, d’effets de pluie de larmes drapent son corpsPolie noueuse, rugueuse par endroit, rien ne la dépasse.Vos yeux vos mains […]
La poésie? Des choses étranges qu’on reconnaît ailleurs que dans la voix… (texte #46, extrait) . YSENGRIMUS — Voici donc que la poétesse Diane Boudreau se sonorise. Elle nous propose […]
. Anéanties de chaleur. Les bambous et les avocatiers font armure à la brise Les seins mouillés par la bruine des chutes en furie l’humidité monte inexorable Au pied des […]
. Trop souvent les peursCristallisent l’inertie.Défigurent brûlent Les possibles des lendemains.Même présentes à des degrés La trame le dénouementNe dépendent pas d’eux.Parfois dans la fouléeLes positions alternent.Risques coupent l’envieOu donnent […]
. La plénitude que j’ai éprouvée. De ces lieux grouillant de vie de ferveur et d’affolement. Ma mère a fait une dépense somptuaire pour aller au bal il faut bien […]
. Le navire prend l’eau La barque s’enfonce Tout se recouvre Tous se noient Dans deux pieds d’eau. Une enquête s’impose On dépose les corps Sur le bout du quai […]
. Lorsqu’au marché Je humais les fruits gorgés de sucre Lorsqu’au retour des jeux de neige ma mère secouait les écharpes et bonnets Je goûtais la neige mouillée il me […]