ERELL (Loana Hoarau)
. YSENGRIMUS — Nous revoici confrontés à la vieille problématique du choc traumatique. En quoi un coup dur, subi de façon toute fortuite, dans notre vie adulte, peut-il compromettre l’intégralité […]
. YSENGRIMUS — Nous revoici confrontés à la vieille problématique du choc traumatique. En quoi un coup dur, subi de façon toute fortuite, dans notre vie adulte, peut-il compromettre l’intégralité […]
. Les souliers rouges prennent vie dès que le marcheur les chausse. Ils se dérident à l’ajustement du pied qui les pénètre. Ils sont heureux ces souliers, de reprendre du […]
. Puis il part, ses chaussures de cuir italiennes aux pieds. Au fil des paysages du long voyage vers la mer Adriatique, suivant le cheminement des cultures, les musés d’art […]
. Vêtue d’un vieux jeans, le printemps bien arrimé, quand le sol a bien chauffé au soleil, Yvan enlève le paillage de l’automne. Il sarcle, bêche, s’acharne sur les mauvaises […]
. Je n’ai plus la fureur de courir les trottoirs. Je n’ai plus la fureur de rouler sur les autoroutes. Je n’ai plus la fureur d’écrire des pamphlets sur des […]
. Mon index caresse le sillon de ton couTa peau est hérissée, un frisson te transperceDu côté de l’amour, mon cœur, ma raison, versentDevant tant de beauté, le monde est […]
Si je suis éloigné de toi pour plus d’un jourDouze mois sans été, comme un champ sans laboursUn pommier sans son fruit, un ruisseau sans courantPour guérir mon ennui, tu […]
. D’où sort ce blond éclair qui déchire la brume Depuis cinq ans, j’habite un tourbillon d’écumeDe vouloir t’effleurer encor que je n’oseMon cœur est un jardin, le tien est […]
. Se pointe l’aurore, la liberté m’appelleSur ce chemin désert entre lacs et rivièresLes grands pins murmurent ton nom à leur manièreLe ruisseau me confie à quel point tu es […]
. Tu pars sans prévenir, aussi leste qu’un nuage,Comme la marée bleue se retire sur la plage.Le temps n’a point ici une égale valeurQuand je suis laissé nu privé de […]