Les voûtes ombragées — Le retour (Hélèna Courteau)
. C’était presque l’été. Dans un mouvement inattendu comme en réserve lâchement l’existence, ma sœur est partie. Pour de bon. Pour la vie. Après avoir traîné dans les fêtes, dans […]
. C’était presque l’été. Dans un mouvement inattendu comme en réserve lâchement l’existence, ma sœur est partie. Pour de bon. Pour la vie. Après avoir traîné dans les fêtes, dans […]
. Une de ces amitiés ridée par tant d’années Démarrée par un coup perdu sur le nez Oh! j’en ai saigné si peu, je l’apprendrai De la tempête qui viendra […]
. Sur des fûts longilignes qui s’élèvent devant le blanc et le bleu cyan En groupe forment une cour en cœur, une voix qui souffle, conspirant. Aériennes les formes en […]
Je n’en peux plus de ce monde qui ne comprend rien à ma douleur… (p. 134) . YSENGRIMUS — Pour son premier ouvrage en prose (on lui doit déjà un […]
. Un enfant de la rue se cache se confond dans un débarras de monticules encombrants D’un semblant s’abrite d’un réconfort sa couverture d’enfance sombre effilochée. Sa mère la poudreuse […]
. Le sourire de la Mammi perdure Et son regard ne cherche pas À filer, filer des filatures C’est que la Mammi a bon bras Et que la Mammie mène […]
. YSENGRIMUS — Le texte en prose fictionnel contemporain, que ce soit celui de la littérature élitaire ou de la littérature de masse, est passablement déterminé par le poids des […]
. Sur une rue piétonnière, un soir de semaine, un vieil afro-descendant accueille les passants et les passantes. Jouant au douanier de la rue Sainte-Catherine, il décline les rôles: «Passez […]
. Funambule déambule La nuit velours dehors La lune ronde jolie Le tient en jeu en mire De noir vêtu confond le ciel Funambule brique l’ivresse Le vide sa maîtresse […]