Le grand pas souverain de mon père (Hélèna Courteau)
. Vêtue d’un vieux jeans, le printemps bien arrimé, quand le sol a bien chauffé au soleil, Yvan enlève le paillage de l’automne. Il sarcle, bêche, s’acharne sur les mauvaises […]
. Vêtue d’un vieux jeans, le printemps bien arrimé, quand le sol a bien chauffé au soleil, Yvan enlève le paillage de l’automne. Il sarcle, bêche, s’acharne sur les mauvaises […]
. Je n’ai plus la fureur de courir les trottoirs. Je n’ai plus la fureur de rouler sur les autoroutes. Je n’ai plus la fureur d’écrire des pamphlets sur des […]
. Rendez-vous à la brunante À contre jour, le songe prend forme Chuchotez mon amour, les sons portent comme à la surface d’un lac Doucement longtemps le rêve se poursuit […]
. La lumière s’éteint La marche de Jeanne est un glissement de chaussures devenues pierres Une robe sans forme passée sur la chemisette de nuit, tachée d’huile d’olive à la […]
. Anéanties de chaleur. Les bambous et les avocatiers font armure à la brise Les seins mouillés par la bruine des chutes en furie l’humidité monte inexorable Au pied des […]
. La plénitude que j’ai éprouvée. De ces lieux grouillant de vie de ferveur et d’affolement. Ma mère a fait une dépense somptuaire pour aller au bal il faut bien […]
. Lorsqu’au marché Je humais les fruits gorgés de sucre Lorsqu’au retour des jeux de neige ma mère secouait les écharpes et bonnets Je goûtais la neige mouillée il me […]
. J’ouvre les yeux sur un ciel frileux J’appréhende la neige, croise des hommes beiges Le café chez Anne me donne mal au crâne Le merle s’est tu Ta lettre […]
. Il s’agit ici d’une aventure érotique. Une histoire d’amour circonscrite à un espace clos. Le poète et Lotus définissent d’abord les codes de l’amour courtois qui leur conviennent. Lorsqu’un […]
. Tu m’en as trop fait comme dit la chanson. Je reprends mes doigts Je reprends ma bouche Je rapporte tous mes ongles ma petite musique Je retrouve mon talon […]