Le phare
. Le phare a l’air d’un nonce Qui renonce à ses feux Qui se gorge de ponce En boudant, quelque peu. Son île est une épaule Qui cante de guingois […]
. Le phare a l’air d’un nonce Qui renonce à ses feux Qui se gorge de ponce En boudant, quelque peu. Son île est une épaule Qui cante de guingois […]
. Nous sommes au sein d’un de ces innombrables dispositifs d’existence de la littérature de type fantasy. Le monde est peuplé de formes des vies diverses aux contours gorgés d’implicites […]
. Ils ont troqué leurs voix pour des émoticônesPour des milliers de clics faits en radiocarboneAphones, sans paroles, ils sont comme des ilesPerdu le goût de l’autre, et dans le […]
. Les trous noirsle temps se dilate. Les trous de ciel bleules réfugiés tanguent à l’arrivée Dans la continuité des jours apprivoiséssans prévoir ni calculer Dans la fraîche rosée de […]
. D’abord je rêve un territoire qui nous ressembleSans m’en rendre compte je vole vers d’autres cieux Je ne suis ni celui qu’on invente ni un personnage de l’Histoire des […]
. Pour approcher l’abysse Il faut s’abandonner Les obtus, les jocrisses Ne sont pas invités L’abysse est polychrome Elle est déchiquetée Elle est la croûte qui ose Ne pas représenter […]
La Musique hante la mémoire, n’est pas résumable, et est indéfinissable. Paul Valéry (Analecta, aphorisme XCIV, note 2) . . En écrivant les «églogues instrumentales» (cinquante poèmes sur cinquante instruments […]
. Je suis une tasse jaune Tu me vois, au premier plan? Je suis chargée, je suis une aune Ronde comme le sablier du temps. Je me sais un ustensile […]
. Quand ce mystère-là s’installe Il parvient à s’imposer Ses coloris, contrastés, s’étalent Comme s’ils voulaient éructer. Il existe à temps perdu Le mystère. Il caracole Il est comme de […]
. DANIEL DUCHARME — J’ai lu toute l’œuvre de Paul Laurendeau. Ses poèmes, ses essais, ses romans, ses nouvelles. Rien ne m’échappe chez cet auteur qui est aussi un ami […]