Les soleils aussi se sentent seuls (Danthan Anke)

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Si distant, mais néanmoins
Prédominant, pour nous au loin
Mais le sait-il seulement?
Se peut-il qu’on l’éclaire tout autant?

Quelle importance, cette amplifiée magnitude
Que nous en fassions tout un plat ou pas
Elle reste bien relative, car lui, tout seul là-bas
Bouton solaire piqué sur la céleste vastitude

Grandioses ou insignifiantes, les choses
Sans yeux, faibles ou de toute puissance
Toutes, à leur façon, entrent dans la danse
Arrive-t-il, comme nous, qu’elles supposent?

Au moins, espérer agréger nos merveilles
Comme je te saisis d’un faisceau d’humeur
Autant, de ta tanière, tes feux en font pareil
Moins esseulés à l’échange de nos chaleurs

Fébrilité mutuelle à surmonter l’éloignement
On s’invente une excuse toute quantique
L’obstinée contiguïté ouvre ses portiques
Nos lieux flirtent en l’amené rapprochement

Corps brillant d’envie de tâter mon âme sœur
Monumental mais, à mon image, bien solitaire
Hélios ou Icare, une seule et même ferveur
Quitter ces recoins d’ennui semés au désert

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