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Le crayon la plume
N’utilise pour écrire
Lui manque leur doux son
Le chuchu sur le papier
Qui calme l’idée
Calme l’ardeur de dire
La peur de trop en dire
De ridiculiser l’idée
De faire des répliques
Du réchauffé du préfabriqué
De la révéler nue sans pudeur.

La colère monte face à sa conformité
Pour son choix la rapidité du clavier qu’elle utilise.
De cette ébullition par ses bouillons
Elle est propulsée par ses sens
Elle entend autrement le son du clavier
Le contour des pièges elle les chérit
Leurs réverbérations la préviennent

La femme vivant avec ses vendanges
L’imposition refuse de se conformer
Parfois trop souvent se laisse attraper
Les trappes de l’existence de la performance
Les limites de la rectitude de ses manques
De la connaissance des mots de la poésie et… à l’infini.
La grammaticale avale son air d’aller
Elle empeste fulmine quand s’échappe d’elle
La surprise qu’elle tenait sur le bout de sa langue
Mais son calmant préféré lui rappelle
Ce qui est important revient un jour
Comme le saumon à sa rivière