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L’agitation continuelle
Semble le rituel
Klaxons courroucés
Dialogues survoltés
L’effrénée cadence fouette
À ne plus savoir où donner de la tête
Encapsulés au vortex numérique
Les vies affectives négligées abdiquent
Endoctrinés à toujours accélérer
Puis laissés pantois devant l’embardée
Les consciences se consument
Devant l’horizon chargé de tourments
Indifférence de masse sous influence
Truffant nos relations d’intolérance
S’élancer de plein saut, sans parachute
Pavé dans la mare de nos rechutes
Cellules encaissant les contrechocs
L’imminence d’un trépas en bloc
La folle effervescence
Prive des bienfaits du silence
Divin est pourtant l’ordre du gîte
Lieu sans pareil où la vie s’est écrite
Qu’est-ce qui donc t’incite
À faire en sorte qu’il périclite?
Exiger de lui qu’il s’adapte
Clair déni de nos travers inaptes
Stop!
Y voir, avant le flop
Apaise ton affolée biologie
Elle saura apprivoiser un peu d’ennui
Effleure le duvet des limbes vertes
Renoue avec cette force inerte
Tes intimes steppes désertes
Soulagées de tout ce qui déconcerte
Pour peu que tu acceptes
Sans demander ton reste
Aller contre nature
N’aura au final que permis sa fanure
Ignore les appels à la démesure
La quiétude des jardins t’attend sous l’azur
Tout n’est pas perdu
Rien ne t’empêche de rebrousser chemin
Une simple main tendue
Préfigure le retour d’un clément destin