![20210301_141729[1]](https://ecrirelirepenser.com/wp-content/uploads/2021/03/20210301_1417291.jpg?w=470)
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Il a dans la voix un son râpeux
Des jours de fatigue, malmené
Son respir épuise sa vitalité
Pourtant tant vivre s’accroche
Ses réserves il les conserve
Lui ne sait quand à sec seront ses secondes.
Troubadour d’antan de ces dames
La voix forte toutes éprises
Personne n’en doute encore aujourd’hui
Le temps pour ceci pour cela
Derrière devant jamais ne prend
L’esprit habille déjoue le flou du passé
Son fils l’ausculte palpe
Son visage sagement attend
La sentence qui pourra prétendre
Sa porte se ferme reste seul
En ces lieux pour sentir sa présence
Sa requête torturante qu’on acquiesce
L’impensable offrande sa demande
Le laisser vivre comme un loup
Seul dans sa tanière elle viendra le prendre
Le temps venu celui de nos terribles chagrins
Mais avant il m’en dit des mots
Tu dois te préparer à cela
Je lui propose de demeurer en ligne
Il en rit tu auras juste à communiquer
Avec moi dans l’au-delà
