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Aux terres d’un Éden
Que l’on veut pérenne
Promis miséricordieux
Rien qui n’y soit pas heureux
En connaître la joie
À l’accueil du grand nombre
L’or des champs jouxtant la fraîche ombre
Il n’y a toutefois qu’un pas
Aux pierres et ronces du travail
Séduit par d’attrayantes trouvailles
Peu s’en faut pour que les passions déraillent
Et que s’ouvre grand la faille
Vouloir tout beau
Avoir tout faux
Fracture des eaux
Étourderies pleuvant à seaux
Sous les porches s’invite novembre
Repli vers les antichambres
Mince réconfort derrière les battants
Malgré l’insolite silence des vents
Leurre réitéré par persistance rétinienne
Cette pure fable de privation qui aliène
Pour tout l’or du monde, voudrais-tu
Faire taire ce mythe faussant les aperçus
Il est toujours temps !
Cesser de prendre les devants
Et jeter son dévolu sur une part d’incertain
Se rasséréner à l’optimisme d’un lendemain
Le pétale au sol t’édifie sur la peine perdue
De vouloir effacer les cycles advenus
Chrysalide sous foliole jurant de patience
L’orage t’épargnerait, sensible à ta déférence
Trajectoires fluctuantes en Mère Nature
Par à-coups de colère et d’accalmie
Même au meilleur des paradis
Fendre les flots d’un océan de conjectures
Combien de matins avant que tout se tasse?
Aucune fin en vue, suggère l’ensemble
Ce qui explique pourquoi en l’impasse
L’impérieuse exubérance du Jardin rassemble