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Je suis telle la vague dont le destin escorte l’errance et qu’il ramène inexorablement vers le rivage, où le ressac, inlassablement la fracasse, pour n’être plus qu’écume gisant, offerte, désarçonnée et vaincue sur la rive déserte qu’elle enlace éperdue avant de disparaître. Pour n’être plus qu’écume, s’accrochant en vain, inutile, muette et fugace, aux parois des falaises abruptes de la vie, acérées par l’usure des chagrins indicibles et par la quête irrésolue, éternelle et futile d’un inaccessible absolu divin…
Écrire, lire, penser 
Telle la vague… Qu’elle écrit bien, cette Nathalie! Elle pénètre le vrai sens des choses et sa poésie explore le conscient et l’inconscient. Elle nous parle du coeur et des terribles ressacs de cette période trouble que nous vivons, sans savoir être autre que » acéré(e)s par l’usure des chagrins indicibles…
Comment te remercier de ta bonté Ghislaine mon amie? Non seulement envers moi mais envers tout ce que tu défends avec tant de sincérité, notre belle langue française, la poésie, notre Franck si talentueux et génial, la paix, l’amour et les valeurs si nobles qui te portent. Merci de ton indefectible soutient envers moi, envers tous ceux qui portent cette langue à bout de mots pour donner une voix à tous ceux qui n’en ont pas alors que la guerre hurle dans l’horreur des bombes et le sang des innocents…