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De haillons à la richesse
Non sans une certaine rudesse
Récits humains historiés en gravures rupestres
Depuis capturés au rêve cathodique du Webmestre
L’imposée ruée vers un post-humanisme sans dessein
Mutilant nos affects au règne de barbelés d’airain
Il urge de couper court à ces délires malins
Desserrer les poings, un cœur sur la main
Libéré des gangues faisant emprise
Survient le délestage d’intériosés scories
Seulement là réintégres-tu l’harmonie magnanime
Une symphonie de vies, fredonnée d’abîmes en cimes
Aucun culte obsédé par les formules
Ni même l’insidieux fanatisme modéré
Ne se montrent dignes de son infinie bonté
Rien parmi tout ce que tu émules ou adules
Préfère la solitude de ses alcôves au jour vif
Il y gît de sereins ombrages te faisant stradivarius
Le coi clair de lune émousse les acérés récifs
D’importuns contours diurnes hurlant en fols olibrius
Cette stoïque ascension vers la nuée liliale pave la voie
De nouveaux matins venus délivrer les viveurs lassés
Un passage laborieux, emprunté maintes fois avant toi
Prends patience, ainsi tu transcendes tes perplexités