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La vie n’est pas coupée en tranches
On peut être désabusé
Même en vacances
La plage
La plage est un bel endroit pour imprimer ses souvenirs
Derrière les paupières closes
Semblant dormir tranquille, couché en croix
Elles défilent les images
anachroniques, elles s’affolent
Le corps est en nage
L’oiseau Trogon et le vendeur de glace
Helado! Helado! Toco! Toco!
Les appels, les cris l’agacent
Sur la perte qu’il nomme tragédie
Il tente un regard oblique
Érotise l’aventure, crée un embelli
Dans sa rêverie aux fantasmes intrépides
Entre le sommeil et le bruit des vagues
Il s’égare, le soleil est avide
Secouant les esprits médisants
Comme on s’évade d’une geôle
Il court à l’océan
Il sent l’eau qui tempête sur son crâne brûlant
S’éjectant des vagues
Il laisse rigoler les perles salées à ses pieds reconnaissants