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Tu sembles trouver une étrange joie
À fréquenter la douleur et ses émois
Celle-ci te confère un pouvoir puissant
Qui te semble noble et fascinant
Tu nourris une étrange attirance
Pour l’immense souffrance
Qui te plonge dans un abîme sans fin
Où la mort est ton maître et ton destin
Je parle de la destruction comme d’un vice
Qui agite ses chaînes macabres et grises
Et attire mon âme dans l’arène
Face à un adversaire sans pitié, sans gêne
L’affront reste futile et vain
Face à cette arme, je suis prisonnière, c’est certain
Je suis prise dans les filets de la destruction
Et je ne peux m’en défendre, ô triste affliction
Je finis par céder à ses caprices morbides
Et je deviens son jouet, victime de son vice insipide
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