
.
Celle qui perdure, s’endure
Maintes fois mise en reliure
Les deux pieds posés sur un récif dur
Château de sable effondré sur la batture
Calme recouvré, seul au coin d’une table
Regard qui cherche un frère
Ce mot qui me rendrait capable
De chanter, le temps que se remette St-Norbert
Joies fugitives
Puis l’âme rejoint l’autre rive
Faites que ce mal s’estompe
Heureux qu’il s’interrompe
Ça ne saurait durer
Les revenants ont l’éternité
Par ramifications entêtées
Vieux disque jaune aux révolutions réitérées
Au fond, ça ne rime à rien
Ça se résume à rien
Sinon que le récit d’un musicien terrien
Portant le rêve d’un espoir martien
En attendant, chacun refuse d’oublier
Humer les fumets d’un temps fissuré
Se faire une raison
Y rasseoir sa maison
» Puisqu’il faut qu’on existe… »