![20210301_141729[1]](https://ecrirelirepenser.com/wp-content/uploads/2021/03/20210301_1417291.jpg?w=470)
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Elle se trouve devant un édifice
Ses parois sur l’un de ses versants
Laisse entrer la lumière par son verre
Un ami lui a déjà expliqué en détail
Devant ce lieu le carré de l’hypoténuse
Un jour d’été où ils pouvaient s’aimer
Tout meilleur se prosternait devant eux
Elle y pénètre dedans s’y retrouve
Devant un grand escalier roulant
Soulève sa grande jupe un détail
Elle attache ses cheveux comme
Il aimait l’embrasser dans le cou
Par petit coup l’aviser de tant en lui
Sur le pallier une série d’ascenseurs
Une des portes s’ouvre elle ne résiste
Seule elle sent son mouvement
Comme s’il entrait dans ses entrailles
Le fond derrière les boutons indicatifs
Le mur s’entrouvre elle l’emprunte
Un corridor à l’allure d’un tunnel
L’air est chargé de poussières fines
La lumière tamisée elle ne craint
L’intrigue davantage cet étrange
Qu’elle arpente à sa guise
Long sans être long sans temps
Au bout une porte la cache à l’abri
Une cachette parfaite hors de tout
Sa pièce ronde en son centre un lit
Immense couvre toute l’espace
Le plafond en plâtre haut ne s’arrête
Au milieu du lit une armure d’époque
Son métal fait entendre un cliquetis
Sa visière s’entrouvre sur un regard
Puis d’un coup se volatilise
Sur les draps immaculés un chevalier
Qui comme elle n’a aucune idée
De ce qui est en jeu en ce lieu
Ni d’où il vient ne décode rien
Le chevalier grand aux longs cheveux
Nu allongé la fixe intensément
Elle va vers lui s’allonge docile
Ils s’aiment des heures des jours
Sans relâche l’ardeur s’attise
Une charge en myriade expose
Elle est de lui et lui d’elle
Le liant les lie et puis soudain
Elle ne retrouve que l’armure
Vide de lui un vide métallique
Elle reste en espérant alors
Que son odeur sa chaleur se diffuse
À contre cœur malgré elle refait
Rebrousse à reculons le trajet
Une ouverture une brèche en elle
Comme une passerelle intemporelle
Quelque temps en hiver se présente
La veille avec ses amies un jeu qu’elle initie
Voulant que chaque convive émette un vœu
Elle tout de go avait demandé un matou
Un grand matou un bébé matou avec intensité
Quelque temps en hiver se présente il poudre dehors
Elle entrevoit par la fenêtre le reconnait
La porte s’ouvre sa cousine lui présente le matou
Il a même avec lui de la musique médiévale
Ne lui manque que son armure
Mais il a sa cape de vampire sa peau blanche
