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Le pouvoir écorche
L’impatience amoche
Un enfant se reproche
Une mère s’accroche
Temps accablés, conjugués au futur incertain
Se démener pour rattraper le train
Attends, en voilà un autre qui vient!
Et si on mettait le cap sur de lents demains?
Il viendra ce jour où il faudra admettre
Qu’il n’y a pas de mal à ce qu’on arrête
Les Terriens s’empêtrent à vouloir tout soumettre
Laisse la Création nous rassembler à sa fête
S’octroyer l’inféconde liberté de la rouspétance
Occulte l’idéal sommeillant sous sa divine essence
À quoi bon vouloir lui usurper les clefs de son évidence
Ose te dissocier du carcan de cette bricolée délivrance
La traversée inculque la sagesse de faire silence
À chaque inspire de l’air vital se renforce la certitude
Cette visée mutuelle saura chasser les dominances
Soudés par choix délibéré de tendre vers la gratitude
Pour ainsi dire.