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Assis dans le calme feutré du proche soir
La gifle qu’aucun ne souhaitait recevoir
Cet injuste revers nous assomme subito
Le sol se dérobe et le cœur prend l’eau
La délicate bouffée d’air confronte l’ouragan
De vives émotions déferlent, partent à tous vents
Les mots se bousculent, laissent pantois, sans voix
Silence de plomb où les corps crient leur désarroi
À l’annonce, des pensées s’imposent, s’enflamment
Le défi à venir remue les tréfonds de l’âme
Yeux rougissants, ta peine vient toucher la mienne
Le soleil couchant en fait autant sous les persiennes
Puis la force intérieure fuse, repousse un peu de ce noir
Ne pas défaillir, empêcher que l’un de nous s’y vautre
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir
Notre promesse d’être là l’un pour l’autre
Nous nous tiendrons debout, auprès de toi
Face au vent, l’impérieux comme le furieux
Jouer d’optimisme sera le combat
Nos regards tournés vers les cieux radieux
Par simples petits pas, traverser un autre jour
Tu peux compter sur notre indéfectible amour
En toute sérénité, réapprendre à entamer les virages
Transmuer les reliquats d’ombre en un embelli rivage
À « mal-a-dit », tu rétorques fort d’un « pas de sitôt! »
Au cercle de l’empathie, nous gardons le dernier mot
Entre les petits miracles et abandons enchantés
Tu raconteras que sur l’eau, nous avons su marcher.
À cette grande amie Carole