La superficielle (Nicole Gravel)

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La superficielle
L’invitante
Surface
Si elle en demeure
Elle ne sera
Qu’une étoile filante
Un éphémère volatile
Une porte close, une porte sur un vide

L’invitante
Comme une peau
Une pelure
Un enrobage
D’un discours politique, d’un médicament amer, d’une intention secrète,
D’un amour dissimulé, d’un enjeu inconscient, d’un talent délaissé, d’un monde à la dérive…

L’invitante
Crée l’embarras
Du choix
De la suite
Du débat de la position de l’ouverture du regard de l’analyse
Des actes, des transformations de l’état de la vie

L’invitante
La surface
Laissera-t-elle sa place
Imposante
Intouchable
Les insignifiants les maintenant dans l’ignorance le voulant ainsi les truands de ce monde
S’ouvrira-t-elle
Comme une porte d’entrée pour révéler ce qui se cache
Affichant sa nature première la révélante porte d’entrée

L’invitante
Faisant fi
Abstraction
De front affronte
De tac aussi de stratégies d’alliances
Nomme l’ombre
Réclame la lumière
Sur les actes pernicieux
Des intérêts des particuliers au détriment des autres, des mensonges avilissants, des errances qui n’en finissent plus,
Des menaces muselantes, de la politicaillerie gardant petit les gens, des lois qui soutiennent les criminels,
Des voleurs d’enfance, des morceleurs de projets…

La superficielle
Comme une porte
À s’ouvrir à se laisser ouvrir à se laisser partir
À retrouver ses lettres de noblesse
Son cœur ingénu s’évertue
D’inviter ceux qui cherchent à trouver
À ouvrir sa porte et à aller davantage dépasser son seuil
La vérité n’attend qu’à être révélée

La superficielle20210701_155452-1

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