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Sur une ligne droite des milliers de petits points s’agglutinent
Si on en met que trois à la fin d’une phrase
Combien d’idées ces points laissent ils supposer
Leur nombre peut-il frôler l’infini.
Ces idées le peuvent elles aussi.

Notre vie telle une ligne se ponctue de ces trois petits points
Ils laissent entrevoir les possibles que nous pouvons choisir
Combien de chemins entrouverts que l’on n’emprunte jamais
Le savoir une chose, le concevoir une autre, déroutant sans doute
Le danger les ignorer, ne pas mesurer l’impact de nos choix
L’insensibilité peut nous jouer des tours, des torts
Des regrets des remords des déboires des amertumes des blocages
Des opportunités d’apprendre, de découvrir, d’aimer, de vivre l’aventure

Nos choix scellent nos devenirs par ces petits points
Certains cachent l’irréversible réduisant les trois points à un seul
Un point unique définitif sans possibilité de revenir en arrière
Pourtant il y en a qui prétende le contraire, Hum! Hum!
Ah! Tout est possible qui sait une autre sorte de point ou bien
On efface on retourne en arrière comme dans le livre 1984 de GO

Sans suite sans logique tout se ponctue à la sueur de nos vies
Notre livre s’écrit avec les bavures de nos crayons à la mine
La mine si elle est ronde ces coins prendront la forme carrée
Si la mine pointe le caractère de la personne s’exprimera de manière moins équivoque
Caractère analyse graphologique il faut aussi lire entre les lignes même une seule
Le vide autour a aussi son mot à dire

Alors, dans toutes ces formes rondes, carrées, pointues, fuyantes
La mine de nature glissante ses points finiront par se noyer dans la ligne
Une ligne continue que nous aurons su allonger ensemble
Le temps de le dire, elle sera dissoute, le temps venu

Trois petits points et ils s’en vont.