![20210301_141729[1]](https://ecrirelirepenser.com/wp-content/uploads/2021/03/20210301_1417291.jpg?w=470)
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La cerise rouge
Sur un sunday
On la regarde avant de la manger
Lui il la remise l’abandonne sur le côté
Celle qui sur le dessus perd sa notoriété
Ce manège choque la précieuse
Le gouteur pour ne pas l’altérer
Son goût fin le parfum celui de sa poire
Saveur délicate de son sunday
Le goûteur raffole des poires bien juteuses subtiles
Goûte, goûte et goûte encore
Les amandes grillées
La crème chantilly à peine vanillée
Le blanc chocolat lisse tiède
La poire en sorbet, quoi!
Puis demeure en son fond la cerise
Rouge cerise roule sur le côté
La cuillère la prend la soulève la dépose
Sa bouche refuse cet intrus cette intrusion
La raison refuse ce dérangement
Du palais de sa langue si confortable
L’ajout n’ajoutera rien même qu’en enlèverais
La coupe en main, l’a bougé la cerise
La cerise rouge déshonorée s’enduit d’une cape
La cape faite du reste de la poire sur les parois
Une supercherie pour se masquer
Ce goulu elle l’aura à l’usure de ses charmes
Le goulu est un fin rusé devine
Comme la rose du petit prince
Que même si mises en pot
Il n’a que la sienne qui le met dans tous ces états
Bête d’avoir pensé que la poire le ferait l’oublier
La cerise ravie s’offre enfin à lui
C’est vraiment la cerise sur le sunday
