![20210301_141729[1]](https://ecrirelirepenser.com/wp-content/uploads/2021/03/20210301_1417291.jpg?w=470)
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Puisqu’il en est ainsi
Puisque ta voix s’éteint
Que le chagrin aspire tes espérances
Que ta vue baisse les toiles
Puisque tout incertain
Ta fougue ne veut plus
Que l’ombre de celle qui est ton unique
Ta faim d’elle te coupe du reste
Rentre tu vas prendre froid
Le vent se lève
Viens assois-toi près de moi
Je te tiendrai la main
Le temps qu’il le faut
Ne reste pas si loin
La voix des orageux
Te veulent toi pour eux
Dans leurs catacombes
Ils te prendront tout de toi
Viens reposes toi
L’heure gronde dehors
La grêle dur blesse
Le perron s’agite du vent
Si tu restes il t’emportera
Rentre reviens
Je sors je rentre
Je te laisse là comme tu le veux
Je rentre chez moi
Car ici depuis trop
Je ne suis plus chez moi
Je me libère du poids des mots cruels
Je rentre chez moi
J’abandonne comme on lègue mon legs à moi
Et puis il y a cette autre que tu aimes
Qui fait ton lit la lessive tes courses et je ne sais quoi
Tu l’accueilles à bras ouvert des sourires tout miel
Quand tu vas mal elle m’appelle au secours
Tant mieux pour toi Tant mieux pour elle
Je rentre chez moi
Je ne conserve que le contrat
Le constat du lamentable parcellaire échec
Que ma grande victoire
Celle qui ne cherche plus l’amour
Je rentre chez moi
Plus facile sera quand tu partiras
