Surfer sur la haute vague du surfait
Puérile ostentation de nos galons
À tel point que ne suffit plus ton nom
Voilà qui t’éloigne de ce que tu es

Pourquoi se donner tant de peine
Pour des rêves entassés aux bennes
Vie par à-coups d’allure plutôt malsaine
Il subsiste un arrière-goût de déveine

Reste le choix de te donner rendez-vous
Vois ce frère l’ayant évité jusqu’au bout
Sa lucidité perdue aux furieux désirs
La révélation tardait à lui parvenir

De là, redonner sens à l’insensé
Que nous impose la course éphémère
Accomplis ce retour vers ce qui t’est inné
Là où l’infini t’abreuve de ses rivières

Cyclorama trompe-l’oeil, grande fable du nous
Mais rien ne t’oblige à tomber à ses genoux
Car ses enfouis secrets t’habitent à ton insu
L’humble le sait lui, bien qu’il n’en ait rien vu