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Une femme une belle jeune femme
Ignore ce qu’elle est, ce qu’elle dégage
Son bagage ses talents immenses son intelligence
Elles les cachent les enfouis dans le grenier de son cœur
Son cœur immense un continent débordant pour les autres
Très peu pour elle comme si elle devait payer le droit d’exister

S’échappe d’elle une peine car elle sait qu’elle ne peut plus
Contenir et retenir ce qui pousse, en elle ses élans

Viendra un jour où elle leurs donnera le droit d’exister
Tel quels dans leurs natures profondes propre joyeuses de sa création

Concentrées sur les demandes et les exigences répétitives
Les double sens les doubles contraintes les impatiences
De la société de son entourage de sa famille
Les dommages ils lui projettent par leurs manques leurs vides
Elle s’en protège et y arrive mais ce flux
Tant bien que mal elle s’inflige des punitions
Pour taire ses envies de parcourir le monde
Elle souffre des fourberies des mesquineries
De ceux qui tentent de la minimiser.
Depuis son très jeune âge
Elle possède un sens inné pour nommer
L’inconsistance l’incongruence de ceux qui disent l’aimer
La font souffrir et elle ne sait qu’en faire.

Si elle savait que sa lecture est à ce point limpide
Que le monde n’est pas que laid
Que sa laideur n’a rien à voir avec elle
Qu’elle doit s’en détacher, s’en dissocier
Lui remettre ses projections ses transferts
Ses infidélités à ses engagements
Rien à voir avec elle

Si elle s’avouait en se regardant de près
Le cadeau qu’elle nous offre
Si elle laissait tomber le regard des autres
Qui dans le fond ne parlent que d’eux
Si elle apprenait à composer avec l’ensemble de ces talents
À grande échelle à la hauteur de sa nature quelle merveille
Ses ailes ouvertes comme celles de l’ange qu’elle m’a offert

Vas ma belle, tu es parfaite et sois confiante en la vie
Je te le dis je le sais depuis ta venue
C’est une certitude, un absolu
À toi maintenant de te choisir
Ma belle ma toute belle.