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Dans un monde de la course à la bourse, au prestige, à l’influence
Une réputation surfaite née de motifs utilitaires qu’ils vilipendent après usage
Ses constructions mettent en lumière leurs propres natures avides au détriment de l’autre
Leurs siennes bondissent comme géantes de pacotilles laissant l’autre gênante
On l’oubliera vite mais eux, ils sauront en tirer parti
Vous, vous serez remisés à moins qu’un intérêt subsiste.

Ridicule ce jeu jouant avec la tête des autres
Une espèce de sacrifice aléatoire qui tombe mal
Tombe toujours mal quand il s’agit de vous
Les hommes entre eux s’infligent des condescendances
Des petits meurtres de l’espace des carnassiers
Volent le lustre la patine le légitime l’auréole
L’ajoute à leur carnet de bal diablement masqué.

Qui le dira le verra même la victime prise aveuglément sournoisement
Subit un lavage de cerveau confond le vrai et le faux même son identité en doute
Une grande voile floue recouvre le tout, dessus pousse des cactus
Dans un étang, des canards canardent coin, coin, va ton temps est fait
Toi retenant la larme, s’alarme enfin devant le piège refermé prisonnier
S’en déprendre ce n’est pas une mince affaire, tu te tortilles et la douleur s’imprime
Une évidence tu devras y laisser un peu de ta peau mais c’est un moindre mal
Les traces sur ton corps te diront quand c’est trop beau pour y croire, ne restes pas là.
Mais les mercenaires les trafiquants les voleurs auront toujours beaux jeux.