![20210301_141729[1]](https://ecrirelirepenser.com/wp-content/uploads/2021/03/20210301_1417291.jpg?w=470)
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L’ennui m’a prise par surprise
Surprise le gris m’a rempli l’esprit
Gris mon ami c’est vraiment gris
Je ferme les volets le soleil insistant
Filtre conte fleurette aux roses de mon tapis
Tant de chagrin en moi que malgré elles se fanent
Le café goute le stagnant, l’air poussiéreux
Secoue-toi un peu me disent les oiseaux
Je m’en lasse même de les entendre
Une guenille sur le dos, j’erre les cheveux crépus
La glace me reflète une moribonde terne
Vais-je atteindre le fond
Le fond le creux le trémolo
Des jours sans manger dormir seule
La question s’impose: Suis-je en train de partir
Attentivement j’observe ma décapante descente
Le rossignol revient à la charge davantage insistant
J’ouvre le frigo un litre de lait je bois d’un trait
Le blanc en moi dilue le gris
Un pot de couleur rose sur le comptoir
Je l’applique sur mon visage
J’ouvre la persienne l’éclat surgit
J’ose le rose le gris s’en va
J’écoute l’oiseau j’ai enfin saisi mon envie de vivre.
