À maman (Nathalie Gauvin)
. Création Elle perçut en son sein Le tressaillement ténu de l’improbable. Ce tout premier instant La vie à son début Juste un balbutiement. Un fragment d’avenir Contenu dans un […]
. Création Elle perçut en son sein Le tressaillement ténu de l’improbable. Ce tout premier instant La vie à son début Juste un balbutiement. Un fragment d’avenir Contenu dans un […]
. Quand j’ai eu mal de vivre Peur de mes lendemains Que des forêts de givre Pour unique jardin De saisons à poursuivre Que celles du chagrin Qu’une page à […]
. Vois, mes yeux sont flétris De t’avoir tant pleuré Comme un fleuve tari Dont le lit s’est gercé Je m’enfante de rides Et de sillons creusés À même ce […]
. L’hiver était venu et, avec lui, une sérénité paisible et pure qui avait chu sur les étangs gelés, figés comme des minéraux et sur la forêt endormie qu’elle habitait […]
. Je te sais de ce bois Dont on fait les grands vaisseaux Et tes voiles s’éploient Tel un lys blanc sur les eaux Tu défies l’aquilon L’au-delà qui te […]
. Aimer c’est se mesurer à l’incommensurable habillé de la seule armure de sa fragilité, c’est sonder l’insondable profondeur de l’autre jusque dans les plus ultimes retranchements de sa vulnérabilité, […]
. Je suis telle la vague dont le destin escorte l’errance et qu’il ramène inexorablement vers le rivage, où le ressac, inlassablement la fracasse, pour n’être plus qu’écume gisant, offerte, […]
. Lorsque l’automne a revêtu L’ocre de ses couleurs fauves Et que les asters, ingénues, Dansent dans leurs robes mauves Que le soleil ne pare plus Du même reflet les […]
. Parlez-moi du chant des étoiles, de l’infini de l’univers, de la difficulté d’aimer et de la douleur de vivre, parlez-moi de la vie après la vie que je crois […]
. Pendant que gouttes d’eau, Dans le secret des brumes, Tissent les écumes Que bercent les ruisseaux Les aubes vaporeuses Soulevant, silencieuses Les voiles des nuages Deviennent paysages. Pour que […]