Chagrin (Nathalie Gauvin)
. Quand j’aurai navigué mes océans de larmes Désarçonné mes cris aux brisants de leurs lames Quand j’aurai déserté tous les ports où je m’ancre Naufragé de raison dans mes […]
. Quand j’aurai navigué mes océans de larmes Désarçonné mes cris aux brisants de leurs lames Quand j’aurai déserté tous les ports où je m’ancre Naufragé de raison dans mes […]
. L’indécision la bloque la questionne Le propos l’indispose la provoque Sa peau moite son visage se plisse La scène se déroule en leurs présences Ils ignorent qu’elle, derrière aux […]
. Ma fille, tu es cette fleur qui ne se fanera jamais Ta peau est aussi blanche que le lait Tu es aussi douce que la soie Mon cœur est […]
. S’enivrer des effluves qu’exhale l’arbre du bonEn dépit de tout ce qui s’effeuillera en cheminQu’on le veuille ou nonAinsi va l’adéquation des destins Aux trous béantsSuccèdent d’étonnants ravissementsEt vice […]
— Un genre de génie, t’sais. Cultivé. Cérébral. Il parle au moins huit langues. — Et qu’est-ce qu’il fait dans la vie? — Mime. (p. 43) . YSENGRIMUS — Il […]
. Je respire l’air que tu respires, Vois le même soleil qui brille, que toi… Et sous la coque de mon navire Le sillage de la même quille, que toi… […]
. Que me le dise Qu’on me remplace Qu’on me qualifie Rien à foutre Je ne prends plaisir Que d’entendre ce qui Me parle de lui par lui Lui sans […]
. Toi qui fus mon île, mon refuge et mon rêve Ma terre d’asile, ma prière et ma trêve Toi qui m’as porté sur les ailes du vent D’un amour […]
. On ne le voit pas Son ombre plombe La vie des légitimes Des papiers citoyens Il trouve commode s’en accommode D’être ainsi bouchon flottant sans voile Sans trop de […]
. Mère, dis-moi : réveille-toi mon fils, car l’aube t’appartient Mère, dis-moi : mange du pain que j’ai fait, pour te réchauffer l’estomac Mère dis-moi : bois du lait que […]