Aimer (Nathalie Gauvin)
. Tu dis que je suis belle Que je suis cette langue Qui porte en ses voyelles Des océans où tanguent Des nefs de désir Que berce d’espérance, Ma main […]
. Tu dis que je suis belle Que je suis cette langue Qui porte en ses voyelles Des océans où tanguent Des nefs de désir Que berce d’espérance, Ma main […]
. J’écris comme on boit à la nuit Par désespoir et par dépit J’écris comme on trinque à la vie Pour la gloire et par défit. Mon visage se lit […]
. Je suis le fruit divin de l’improbable Cette poussière d’ange, cet ineffable D’où naissent les éternelles. Incarné dans le miracle universel Libre et insondable comme l’esprit en son mystère […]
. Très cher Frank Les souvenirs remontent d’eux-mêmes comme les saumons les rivières. *** Tu te souviens de notre voyage? Le plus beau. Mon premier grand bonheur. Ta petite voiture […]
. En grandissant, je me suis appliquée à comprendre toutes ces perceptions sensibles qui m’habitaient de leurs frissons, et, pour mieux les définir et en cerner les mystères, inlassablement, j’en […]
À Volodimir Zélinski et tous les Ukrainiens . Ne reste-il que l’ivraie Quand on vous a tout pris? Que des cris d’orfraie À pousser devant l’infamie? Vous qui n’aviez rien […]
. J’aimerais vous raconter une histoire Qui commence par un souffle, un espoir Un fragment aussi ténu qu’un bruissement L’ombre d’un soupir, sur la portée du vent Fragile, diaphane, sylphide… […]
. Des hommes comme Maxime, mon père, disait-elle, sculptés à même le roc des falaises qui défendent la beauté d’un rivage lacinié d’anses secrètes, en bravant, inlassablement, la fureur impitoyable […]
. J’avais, me disait ma mère à me humer, la fraîcheur de la mousse qui tapisse les bois où l’ombre se fait douce, cette haleine sucrée fleurant les fraises des […]
. J’avais une vie avant… Une vie douce et sereine, étrangère aux naufrages de l’existence. Une vie, qui se croyait ancrée de raison et dont les roulis et le tangage, […]