À papa (Nathalie Gauvin)
. J’ai souvenance d’un chant si beau qui résonnait Comme l’écho des cathédrales en prière Des mains d’offrandes qui jamais ne se refusaient Qui rendaient grâce en s’écorchant contre la […]
. J’ai souvenance d’un chant si beau qui résonnait Comme l’écho des cathédrales en prière Des mains d’offrandes qui jamais ne se refusaient Qui rendaient grâce en s’écorchant contre la […]
. Secrète Muse, je ne te vois, ni ne t’entends Mon verbe s’use à te chercher où tu n’es pas. Je me refuse à n’effleurer qu’un court instant Celle qui […]
. Celle qui perdure, s’endureMaintes fois mise en reliureLes deux pieds posés sur un récif durChâteau de sable effondré sur la batture Calme recouvré, seul au coin d’une tableRegard qui […]
. Et la mer était blanche Écumant d’une rage Qui s’était fait tourmente À tous les vents du large Déchirant des orages À profaner ces temples Que ta voile contemple […]
. YSENGRIMUS — Nous présentons une novella (roman court) qui fait délicieusement la synthèse ultime des paradigmes fictionnels qui furent ceux de Marie-Andrée Mongeau (1958-2023). La motricité maritime (toujours dans […]
. Si des affres de la tourmente Je crois que j’ai franchi le pire Il reste tant à rebâtir Est-il un port où jeter l’ancre? Des eaux qui ne me […]
Si la sensibilité et la vulnérabilité des êtres sont les pierres d’assises de la poésie, elles sont aussi les tendons d’Achille de la vie… (Nathalie Gauvin) . Un jour, te […]
. Qui se souviendra de nous, Aux confins de l’univers? Duquel de nos rêves fous Survivra la lumière? Pour qu’au-delà de tout, L’espoir qui nous enivre Réinvente après nous Des […]
. À l’aube Par une journée d’été J’entends le murmure de la nuit qui fuit Emportant avec elle les dernières particules lumineuses Une ambiance vibrante Comme une vaste allégorie Rive […]
. Un destin qui vous nargue Comme ces mers étales Que ceignent de saphirs Des eaux de cristal Où feignent de mourir Et le vent et la vague Et l’haleine […]