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J’aime entendre siffler un homme dans la forêt accompagné d’un enfant
J’aime le bruit que fait la mer, les yeux mi-clos au fond de mon hamac.
Sur la plage de Notre-Dame-du portage, la toucher du pied.
Les soirs d’été avaient une profondeur et une langueur infinies.
Sentir les variations des saisons, aux légers changements des parfums et des couleurs de la forêt.
La joie menace
Le sort du temps me dépasse.
La joie m’enlace.
Déterminée, je m’enfonce vers l’intérieur.
Déjà
Une légère pellicule de givre recouvre le lac Paradis,
fragile patinoire du pinson siffleur.
Je ne capte pas l’oiseau de mon appareil,
sous un ciel ondoyant
l’empreinte légère de l’oiseau
passe de l’ombre à la lumière.
À l’opposé de la mare,
la carabine déposée au creux de l’érable,
une chasseuse en profite à satiété.