Le bric-à-brac (Nicole Gravel)

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Embarras de mes tas de cumuls
Par les fentes passe le vent sibérien
Vent tourbillon, turbulent, fort
D’intempéries griseries, roses griselis
En plastique vestiges d’époque cucul révolue.
Leurs chocs s’amortissent enrubannés du poussiéreux
Se soulève l’entassement, celui du long silence.
Gros nuage suspicieux dégage vert morveux
Par-dessus une odeur blanchâtre putride
D’eaux des marécages des plombages d’été
À l’étouffée à suffoquer à suer en abondance.
L’espace s’anime malgré le sombre, les gorgées
D’air glacial insufflent un semblant de sursis
Au monde relégué, inerte des endormis.
La revanche des bébelles leurs bruits recréés de notes aiguës
L’intempérie intime complice les anime pour notre calvaire.

L’alliance de sons aux divers colifichets
D’abord légers leurs cliquetis sonores
D’un amalgame de bruissements inattendus
Comme ceux des feuilles, des vagues, d’un orchestre
S’entend le nordet au ressac d’une pratique.
Marée montante, concert déconcerte puis attise
L’imminence de l’urgence d’agir cherchant l’intrus
L’imposteur se faufile davantage décibels percutants
Patata clan bing bang voici la brutale cacophonie
Le général en chef commande l’insomnie.

Le répit s’absente le concert s’implante
Sons insistants sèment rage et tempête.
Ce voleur de vos instants de nuit
Se croit au-dessus, ne s’amende de rien.
Le dormeur éveillé rêve de clôturer
De colmater ces bruits, de refermer les yeux
Pour en rejoindre d’autres aussi vite endormis
Les confidents de son esprit, bric-à-brac
Emmuré de ses vieilles en des tas de catacombes.
Qui de ses bric-à-brac a le plus d’impact
À moins que l’un ne soit que le reflet de l’autre

Bric-à-brac 20210601_123723-1

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