Ne me juge pas à mon pas déterminé
Ni à mon apparence de crâne fierté
Ou encore même à mes rétifs reflets cuivrés
Fausse image d’assurance pouvant froisser

Reflets sournois sur ma carapace de métal
Car en fait, je marche fébrile, vers toi, inconnu
Avec le désir de voir tes anxiétés mises à nu
Loin en dedans, ce but, que mon amour s’étale

Au grand jour, là où il pourrait enfin briller
Pour toi, venir t’envelopper, te porter, t’allumer

Dur d’aimer, d’accepter qu’il se décline de la sorte
Tout juste émis, les messages se chamaillent
Ne vois-tu pas la brèche, l’ouverture, la porte?
Droit devant, béant sur mes sincères entrailles?

Ton monde, dans ce monde à la ronde
Acceptes-tu que mon cœur de femme t’inonde?
De ce pur amour, le plus près qui soit du divin
Pour toi, pour tous, la femme en doux écrin

Pour que tu viennes t’y lover
Loin de toutes mers agitées

Oui, parfois en vain
Mais il nous reste demain
Ose encore le chemin
Que trace le cœur souverain