IN EXTREMIS de Sylvain Turner (recension épistolaire par Nathalie Gauvin)

Turner-In extremis

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Wow! Je viens de dévorer le recueil IN EXTREMIS de Sylvain Turner d’un trait, éblouie par le mot que je lis dans l’instant et avide du suivant à venir, animée d’une faim inextinguible qui me laisse sans voix.

Aussi surprise que conquise par l’univers inattendu et inespéré qui se cache en vous, Sylvain Turner, et que, dans votre pudique réserve presque distante, sans doute pour vous protéger et cacher cette grande vulnérabilité qui vous habite, vous ne m’aviez pas laissé soupçonner.

Vous êtes de ceux qu’il faut apprivoiser, cher ami.

Comme l’onde qui dort mine de rien, vous cacher la profondeur d’un océan.

Qu’elle extraordinaire découverte que ce vaste univers ou brille ce verbe articulé et brillant qui vous défini.

Je n’hésiterai pas à le recommander bien sûr!

Je comprends beaucoup de choses en vous lisant…

Je comprend les cinq années de peaufinement que vous aviez consacré à votre verbe et dont vous m’aviez parlé.

Je contemple la maitrise de la littérature et le maniement chirurgical de votre plume.

Je vous lis comme un livre ouvert, de la naissance au trépas, en passant par ces quêtes viscérales d’amour dont nous cherchons tous les chemins égarés….

Jusqu’aux déchirures les plus profondes dont vous portez sans doute les stigmates pour pouvoir les décrire bien comme vous le faite.

Je ne sais pas ce que la vie a pu vous faire vivre pour que vous écriviez de la sorte, mais vous tenez du génie, mon cher, et je suis honorée d’être votre amie.

Ce qui m’étonne, c’est de vous voir vous livrer avec une telle vérité, une telle authenticité sans masque et sans pudeur, qui nous déchire et nous crucifie, tant nous ressentons votre douleur et vous côtoyer d’autre part, si empreint de discrétion et d’une retenue presque sauvage et inaccessible, ne laissant rien transpirer de cette sensibilité vertigineuse qui sonde en vous et en moi des tréfonds d’infini qui me dechirent et me touchent jusqu’au fond de l’âme.

J’espère que je pourrai vous connaître toujours dans cette profondeur et cette intimité de l’être que vous nous cachez si bien, car ce sont ces rencontres signifiantes qui interpelle mon âme de poète, mon ami…

Merci d’exister et d’offrir à l’humanité la qualité de votre plume qui a peu de rivale en ce monde.

Et sachez que je n’écris pas cela à tout le monde, ni sans en peser chacun de mes mots.

En cela nous nous ressemblons et je reconnais beaucoup de moi en vous et de vous en moi…

C’est ce genre de conversation où je sens que vous vous livrez pour ce que vous êtes de véracité et de transparence authentique que je veux avoir avec vous et avec l’être humain en général. La banalité des conversations stériles ne m’étant que de peu d’intérêts.

Je cherche l’âme vibratoire et profonde en chacun des humains et la vôtre me bouleverse d’autant que je n’avais pas soupçonné l’impact incisif qu’elle aurait sur moi, ni la richesse qui la définit.

Il est très rare que je rencontre une plume de si belle facture…

Et seul un être d’exception sait la porter….

Qui vous connaît en ce siècle bien triste, où, hélas, le français se perd, a bien de la chance!

Et comme en a de la chance votre épouse d’être aimé par un homme capable d’aimer, comme le chante votre poésie, avec tant de noblesse…

À vous lire, je retrouve un peu des troubadours d’autrefois qui, toute romantique que je suis, ont charmé mon enfance et vous me faite rêver qu’il existe encore des princes qui, en ce monde, savent charmer et être charmants.

Merci d’être en vie pour éclairer ce siècle si triste et si sombre de votre lumière et j’espère que vous accepterez cet hommage pour chacun de ces mots que je pèse et que vous méritez, mon ami.

Je m’incline avec respect devant le géant qu’à mes yeux vous êtes et auquel je souhaite de décrocher les étoiles!

Toute ma jeunesse j’ai fais chaque soir cet effort d’introspection dont vous me parliez, assise sur mon lit, dans le noir de ma chambre, pour écouter les ombres en moi me parler et pour extirper des démons qui me hantent, le chapelet des mots rédempteurs sur l’hôtel de toutes les blessures et ce, jusqu’à ce que ce devoir d’introspection ne soit plus un effort…

Alors je connais bien cette descente aux tréfonds de nous même, comme aux tréfonds de l’enfer et cet exercice d’en extraire les fleurs du mal… Il me fera plaisir de partager votre verbe et d’en discuter avec vous quand bon vous semblera… moi, votre amie de verbe.

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