Repus (Nicole Gravel)

Repus v

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Cheval sauvage, campagne bruyère, lac d’étang, chats de gouttières
Petits et grands languissants, passent un temps d’été pour sentir l’air
Les amoureux en émoi réunis aux lueurs où vacillent les lampadaires
Nuages tourbillonnent, brillent d’éclats en feux de nuées incendiaires
Le ciel en fureur torrentielle avive les ardeurs des tourtereaux en écho
S’embrasent à corps perdus à découvert les peaux moites en trémolo
Adossés au sombre exaltant, le clair apaise leur soif sans que nul mot
Fantaisies de l’aurore s’épanchent sur eux tout repus, reposant blottis
Chats vigiles des confidences racontent leurs songes sans compromis.
Moi, je rêve encore d’un paradis, de ce paradis où jadis enfouit se délie
Ma verte demeure me déracine vers mon île, seul lieu possible avec lui
Le ciel m’entend, la nuit il me comble de grâces sans relâche, là je suis.

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