L’infiniment petit et l’infiniment long (Michel Bonneville)

Papillons

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Le temps et le sable sont liés et le seront éternellement
Depuis les temps anciens, l’humanité mesure le temps
Pour ce faire, nos ancêtres n’ont-ils pas inventé le sablier
Compter les grains de sable de la Terre nous prendrait l’éternité
De même, on peut compter le temps sans jamais s’arrêter
L’attente de quelque chose ou de quelqu’un qu’on espère
Est aussi irritant qu’un grain de sable sous la paupière
Regarder chaque seconde qui passe, debout devant un jaquemart
Est aussi futile que d’essayer de balayer le sable sur une plage
On en aurait pour l’éternité et nous finirions par en avoir marre
En quelque sorte, attendre les bras croisés nous retient en cage
D’un côté le temps qui passe peut nous rendre de plus en plus sage
Ou bien peut être autant dévastateur qu’une tempête de sable dans un village
Cependant nous pouvons tout aussi bien laisser le temps nous instruire
En prendre de la graine, de l’expérience et nous laisser conduire
Prendre le temps, relaxer, apprendre, s’évertuer et se reconstruire
Emmagasiner la connaissance, telle une poche de sable, laisser son cerveau s’emplir
Plus important encore, ne pas laisser tous les travers du temps nous dérouter
Lorsqu’un grain de sable s’introduit dans une huître, c’est suffisant pour l’irriter
Au lieu de la rejeter, celle-ci l’entoure de nacre, l’adoucie et en fait une perle, un beau bijou
Acceptons nos épreuves et ouvrons notre cœur, pour que les anicroches du temps nous amadouent

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