La Pluie de la mort de Éric Roger (recension épistolaire par Nathalie Gauvin)

Roger-pluie de la mort

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Je rends ici hommage à Éric Roger, auteur du recueil de poésie LA PLUIE DE LA MORT.

Tu es toi et tu es parfait ainsi….

Ne change pour personne puisque personne en ce monde ne peut être toi… tu es unique et en ce sens tu es un trésor inestimable et a nul autre pareil.

Je t’envoie cette lumière douce et tranquille qui éclaire les nuits les plus sombres et fait trouver la route… sache que tu n’es pas seul puisque tes mots ont créé un pont au delà de l’espace et du temps qui permet au lecteur de La pluie de la mort de te tenir la main dans toutes tes errances et tes chemins de déroutes…

« Il y a les larmes qui ne tombent jamais et qui cachent leur tristesse ».
« Il y a ces larmes qui n’existent plus mais qui doivent s’échapper… »
(Éric Roger, La pluie de la mort, p.37)

Ah! Cher Éric, qu’elle âme écorchée vive et sensible que la tienne mon ami….

Pleurer n’est pas un mal et tu portes en toi tous les fleuves des mots du monde pour le faire… ce sont eux qui mettent au monde la majesté des plus vastes océans, ne l’oublie pas!

Je te ressens dans toutes tes déchirures les plus profondes et si fort que tes mots me bouleversent et que j’en ai mal.

Jamais je n’ai lu un poète dont les mots me transpercent comme les tiens.

Tu es comme un glaive ébréché qui s’immole lui même à se transpercer sur l’hôtel de tous les sacrifices.

Il ne faut pas que tu doute de toi même, jamais!

Ton verbe est si beau!

Il résonne profondément en moi.

J’aimerais que tu saches à quel point tu es unique et à quel point je trouve extraordinaire ta poésie .

Tes mots font du bien, mon ami.

Ce sont les miroirs de ton âme.

Quand on est poète et que l’on publie, on accepte de se mettre à nu devant le lecteur, de se laisser percer à jour dans ses vulnérabilités et ses blessures, de se soumettre à la compréhension qu’il se fait de l’intelligence de notre verbe et qui, par le fait même, témoigne de l’idée qu’il se fait des couleurs de notre âme.

Le poète peut parfois choisir de se retrancher dans le silence pour se soustraire à l’inquisition des regards qui le scrute, même si ce sont des regards amis qui ne veulent que son bien, car il y a de la pudeur dans la souffrance qu’on devine…

Je respecte ton silence, prends ton temps, je comprends que parfois, même le silence a besoin de recul.

Car de savoir qu’il n’est plus l’armure infaillible qui nous cache et nous dérobe aux regards perçants auxquels il s’expose par la force des mots, désarme et déstabilise.

Ton verbe est puissant mon ami…

On ne peut pas écrire La pluie de la mort sans qu’il en soit autrement… je suis patiente, je t’attendrais sur le chemin des mots… pour guérir le chemin des maux…

Ton amie de verbe.

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