La Muse (Nathalie Gauvin)

Tulipes-Nathalie Gauvin

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Secrète Muse, je ne te vois, ni ne t’entends
Mon verbe s’use à te chercher où tu n’es pas.
Je me refuse à n’effleurer qu’un court instant
Celle qui s’amuse de n’être à moi, que sous mes doigts.

Mais dès que tu t’abandonnes et tu me touches
Je moissonne ta poésie qui s’effarouche
La désarçonne sur la page où je la couche
Houri dont je couronne l’élégie de ta bouche.

Pour qu’enfin, au-delà du spasme de vivre
Tout ce que nous sommes de cris, d’affres et de tourments
Comme d’un parfum sublime, suave et pénétrant
S’élève notre âme sagace vers les cieux
Où, le temps d’un rêve fugace ,elle s’enivre
D’un fugitif éclat de la lumière des dieux…

2 réponses à “La Muse (Nathalie Gauvin)

  1. Merci du Cœur, chère Nathalie, de révérer la Muse qui n’use pas de l’artifice pour éblouir, mais rayonne en son bel édifice : celui d’une fidèle inspiratrice ! D’un cœur solidaire, Stéphane

  2. merci Stéphane, faites moi le plaisir de m’envoyer une demande d’amitié fb en spécifiant que vous êtes l’auteur de ce magnifique commentaire pour que je puisse vous reconnaître . Il me fera grand plaisir de vous compter parmis mes amis de poésie ! Nathalie

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