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S’enivrer des effluves qu’exhale l’arbre du bon
En dépit de tout ce qui s’effeuillera en chemin
Qu’on le veuille ou non
Ainsi va l’adéquation des destins

Aux trous béants
Succèdent d’étonnants ravissements
Et vice versa
Remonter au vent pour braver les aléas

Le sempiternel paysage refusant qu’on l’efface
Ce besoin d’immortaliser les familiers visages
L’incertitude des jours nous dévisage
Je prends le temps de te refaire une place

Le cœur se libérera des emprises
D’ici là, souffle un peu, joue de franchise
Beaux sont les humains vulnérables
Lorsqu’ils veulent bien se mettre à table

Se laisser imprégner par la verdure bucolique
D’un décor pastoral et son faste pique-nique
Rires et accolades viennent égayer l’air de l’été
Tant que la parade daigne nous laisser danser

L’éternité loge en cette courte seconde, moment rivé
Tout se fédère sous la partagée soif de retrouver
Je retrace dans le lointain, sans que viennent les larmes
La vie qui passe, tout de même, ça vous désarme

Coriace, elle déplace
Fugace, elle remplace
Pas la peine de pester, détester, lâche plutôt du lest!
Nos traces ouvrent la voie, quand bien même modestes