Les bêtis’ de Cambrai ;
Les champignons d’Paris ;
Et la fourme d’Ambert
Et les lentill’ du Puy :
Ben tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta il nous libèrera.
La patate de Batz
Et celle de Noirmoutier ;
Les ravioles de Royans
Et les calissons d’Aix :
Ben tout ça le Ceta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Ceta il nous libèrera.
Les cocos de Paimpol
Ou les oignons d’Roscoff ;
La fraise de Plougastel
Ou le sel de Guérande :
Ben tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta il nous libèrera.
Le piment d’Espelette ;
Les huîtres de Belon
Ou bien celles de Marennes ;
Et les pruneaux d’Agen :
Ben tout ça le Ceta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Ceta il nous libèrera.
Le saucisson de Lyon ;
La sauciss’ de Strasbourg
Ou bien celle de Toulouse ;
Et celle de Morteau :
Ben tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta il nous libèrera.
Le jambon de Bayonne !
La moutard’ de Dijon !!
Et puis le Brie de Meaux !!!
Le pastis de Marseille !!!!
Ben tout ça le Ceta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Ceta il nous libèrera.
Coqu’licots de Nemours
Ou roses de Provins ;
Nougats d’Montélimar…
Sardin’ de Quiberon !
Ben tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta, il nous libèrera.
Et les noix de Grenoble…
Les lunett’s de Romans…
Les marrons de Redon…
Tout cela périra.
Car tout ça le Ceta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Ceta il nous libèrera.
La rate du Touquet…
Les olives de Nyons…
L’andouille de Guéméné.
Tout cela périra.
Car tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta il nous libèrera.
Crottin de Chavignol ;
Mirlitons de Rouen
Et noyau de Poissy…
On n’en finirait pas.
Le Tafta, le Ceta, tu n’en veux pas tu n’en peux plus.
Mais si tu te bouges pas, qui te libérera ?