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Lorsque je te verrai fendre l’onde invitante,
Décrire en bleu et blanc, belles courbes lentes,
Je saurai ce qu’il faut d’effort et de brûlures
Pour que tes mains jointes arrivent à toucher le mur.
Hagard et consumé de désir, j’essaierai
D’apprécier sur ta peau un mirage, un reflet
De lumière et de vie mais d’amour plus encore,
La beauté luisante qui perle sur ton corps.
À l’appel de la flamme, il te faudra trouver
Ce qui subsiste en toi de force et de courage,
La volonté d’agir, la manière et la rage.
Tu sortiras grandie et sertie de lauriers,
Fière d’avoir arraché à l’ennui, la victoire,
Et toute auréolée de splendeur et de gloire.