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La fête tournoyait quand d’hasard, je la vis.
Elle avait le pas leste et le port ennobli.
Avec ses cheveux blonds jouant dans les volutes,
J’en vins à oublier ma gêne et les minutes.
Je regarde ébloui sa sensuelle ampleur
Nourrir cet incendie qu’elle allume en mon cœur.
Je garde en laisse mon corps de trop s’ébaudir
Et encore de céder au sabbat du plaisir.
Sa robe fendue jusqu’au centre de loisir,
Me découvre éperdu, car je ne peux restreindre
Mes pupilles de s’ouvrir et mon regard de luire.
Pourquoi me déguiser, que me sert-il de feindre?
Un éblouissement, le coucher et l’aurore,
Elle flamboie à travers la lueur des bougies,
Faisant de la musique et du rythme un ami.
L’allant de ses hanches me fait vivre la mort.
Sa grandeur accentue sa parfaite élégance,
Vient-elle du ciel ou sort-elle de l’abime?
Se mêlent en mon esprit le désir et le crime,
Je ne peux m’empêcher de languir quand elle danse.