Il ferme la porte, se retire
confondue, elle se poste à la fenêtre
Le coeur n’y est plus, dit-il
Elle veut voir clair, bouffée d’espoir
Pourquoi comment
Les adieux résistent
Je suis la garde-feu du sanctuaire
cernée par les émanations du fruit défendu
La chute dura un long moment
Elle veut flouer le réel
Affronter les jours
Porter les tempêtes
Un soleil frileux
entre par effraction
De nouveau elle entend sa voix propre
Au-dessus des vallées, au-dessus.
Avec un jeune homme
elle cueille les voeux
À la fontaine, elle boit l’eau
Puis s’en détache
Le coeur n’y est plus, dit-elle.