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À l’excès
donnant à fuir
les émotions
se fragmentent
Face à la mer
de mots abattus
de voix anéanties
La beauté
toujours précédée du bruit
se cache dans le désordre.
À force d’aigreur
les veines éclatent
Tandis que la vie recule
Si on parlait d’autres choses
les réseaux font une rotation
les cantines de minuit
accueillent les égarés
Enveloppé de lenteur
dans la lumière émergée
Le monde rythme le silence
Le monde rythme l’authentique
À nul auréole accordée
au bout du chemin
seul le coeur en éventail
tire de la gloire
comme une promesse.
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