.
L’amer du cacao qui me pique la langue,
La délicatesse du thym, des anémones,
Ces miracles de vie que la nature donne,
Plus bruyant qu’un discours, plus probant qu’une harangue.
Le parfait mélange de l’onctuosité
Et du croquant. Le bonheur, ainsi, c’est d’avoir
Une femme à aimer, des pralinées bien noires,
Des carrés de Silence, ceux qu’on ne peut nommer.
La rondeur de l’œillet, la splendeur des fougères
Les divines exhalaisons des myosotis,
Le carmin des rosiers, les pétales d’un lys
Ne sont que des rappels de l’éclat de ta chair.
Le chocolat et les fleurs, un secret qui subsiste,
Ils sont une preuve de plus que Dieu existe.
Leurs parfums, sa saveur, se rejoignent et, s’emmêlent,
La senteur de l’amour, l’or du sucre et du sel.