La roue tourne
Elle emporte gestes et paroles
Et pourtant
La vie avant la mort
apprivoise les mystères
En s’approchant du soleil,
Sans perturbation
Comme un monumental transatlantique
Sans colère ni indignation
Déterminé à s’y chauffer
sans s’y brûler
Déterminés
À embrasser le monde
Du fini à l’infini
Les humains sont de mon sang
De ma fenêtre, je les aperçois
comme un point lumineux
À l’image des estampes EDO
Tes mains sont mis en mouvement
Elles dialoguent avec le lieu
Pendant que les arbres nous disent les saisons