.
Au regard du barbu croisé sur l’esplanade
Je suis tonique
Je vais sans regrets
Devant le plutocarte de la télé
Une crypto-humaine
qui aime les pseudonymes
Une solitaire,
Un animal social
dorment dans les souvenirs
Pourquoi la panique
À nommer
Le bal vacille
et nous dansons
Faut être chez soi
pour se reconnaître
Nos âmes se cumulent et s’acceptent aisément
Certains m’exotisent
comme un effet de coriolis
Je penche vers la droite au nord
Et vers la gauche dans l’hémisphère sud
Pour tous ces désirs
Devant la glace
Je m’accorde comme une cithare
Selon la lumière
La dernière stance est magnifique, Héléna. Merci!